Les cepes
Posté : 05 nov. 2014, 20:39
Lien intéressant sur le boletus edulis en particulier
http://tous-les-faits.fr/boletus_edulis
http://tous-les-faits.fr/boletus_edulis
J'aimerais savoir si je suis la seule victime de ce phénomène ou bien s'il s'agit d'une constatation généraleNécessité d'un choc thermique par cumul d’heures “froides” chez Boletus edulis
une pluviométrie forte, supérieure à . . . sur une décade, assure une humidité persistante dans le sol (tensiomètre saturé plus de 5 jours)
aucun sporophores n’apparaît si les températures du sol sont supérieures à . . . ou inférieures à . . . pour Boletus edulis, à . . . pour les autres espèces
un nouvel abaissement de la température du sol d’au moins . . . pendant la période de développement arrête le processus.
Cependant après avoir lu et relu ce texte je me demande comment ce genre de littérature peut s'appliquer d'une manière concrète un 15 novembre au fin fond de la vallée de Munster ?Nécessité d'un choc thermique par cumul d’heures “froides” chez Boletus edulis
Les résultats actuellement connus peuvent être résumés comme suit :
· une pluviométrie forte, supérieure à 50 mm sur une décade, assure une humidité persistante dans le sol (tensiomètre saturé plus de 5 jours) ;
· une chute des températures, air et sol, entraîne un refroidissement du sol dans les 10 premiers centimètres; le plus souvent, l’induction du développement des sporophores est liée à un écart de 5 °C environ par rapport à la température moyenne initiale ; le nombre d’heures pendant lequel cet écart se manifeste doit être, en cumulé, de 20 heures pouvant se répartir sur 3 à 5 nuits ; l’analyse des situations conduit à la notion de cumul d’heures “froides” ;
· aucun sporophore n’apparaît si les températures du sol sont supérieures à 20 °C ou inférieures à 10 °C pour Boletus edulis, à 12 °C pour les autres espèces ;
· en général, le choc thermique a lieu pendant ou après la période de pluie; il a cependant été observé quelques cas où la pluie a eu lieu 3 à 5 jours après la baisse de température ;
· les premiers sporophores sont observés 6 à 10 jours après le choc thermique si la température est supérieure à 15 °C, 8 à 15 jours si elle est inférieure;
· un nouvel abaissement de la température du sol d’au moins 3 °C pendant la période de développement arrête le processus.
Pendant la période de développement de fin d’été ou d’automne, il n’est pas encore possible de distinguer nettement les événements inducteurs selon les espèces de cèpes et leur éventuelle thermophilie.
Cependant, Boletus aereus et Boletus aestivalis commencent à se développer plus tôt, de juin à mi-août, le rôle du choc thermique semble moindre, avec effet majeur de l’eau que ce soit des pluies ou des arrosages