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Le champignon de Paris (Agaricus bisporus) contient une quantité relativement importante d’agaritine, environ 1 gr/kg de produit frais.

L’agaritine, qui n’est pas dangereuse en soi, se métabolise assez rapidement en phenylhydrazine (HMPH), un carcinogène susceptible de favoriser le cancer des poumons, de l'estomac, du foie ou des reins d’après les expérimentations sur souris de laboratoire (100% de mortalité).


Afin de ne pas se priver de ce délicieux accompagnement, il convient de respecter certaines règles

Citation:

• Ne pas consommer le champignon cru
• Le faire blanchir dans l’eau bouillante (élimine 90% d’agaritine)
• Le congeler (élimine 74 % d’agaritine)
• Le préparer lorsqu’il est très frais et ne pas le laisser plusieurs jours au frigo
• Le consommer avec modération

Les champignons sont des condiments et non des aliments.

A noter également que tous les champignons sauvages du type agaricales dont les lépiotes, le rosé des prés, … ont les mêmes propriétés nocives.

Il existe de trop rares références sur le sujet, citons cependant :

• Nordic seminar on Phenylhyrazines in cultivated mushrooms 1998.
• Pr Giacomoni : Les champignons, intoxications,.. 1989 pp 89-90.
• Toxikologische literatur-Rückschau :Agaritin de Heinz Clemençon in Mycologic helvetica 1987 vol2 n°2 pp 267-275

Et une étude danoise datant de 2004

Salut Franz

Sujet déjà abordé ici:
article : Des toxines dans les champignons comestibles

Je suppose que le lien que j'avais posté devrait t'intéresser.

Oui bien sûr cette question a déjà été « évoquée » mais
ce qui m'intéresse vraiment c'est d'avoir l'explication de la différence précise dans l'effet et les doses entre:

- la phenylhydrazine (ou HMPH) contenue dans les agaricales et même le lentin du chêne (cultivé et abondamment vendu sur les marchés)
- et la monomethylhydrazine (ou MMH) qui provoque le syndrome gyromitrien et les protestations immédiates et véhémentes des « gardiens du temple » du forum dès qu'on évoque ne serait ce que le nom de ce champignon !



https://fr.wikipedia.org/wiki/Phenylhydrazine

« La phénylhydrazine est un agent chimique ayant pour effet de causer une hémolyse brutale, c'est-à-dire une destruction des globules rouges, lorsqu'il est introduit dans la circulation.
On s'en servait autrefois pour traiter la polyglobulie »

Fiche toxicologique n°109 de l'inrs

franz a écrit :les protestations immédiates et véhémentes des « gardiens du temple » du forum dès qu'on évoque ne serait ce que le nom de ce champignon !

Le sujet, Franz, rien que le sujet!
(ta posture paranoïaque ne donne pas franchement envie de discuter...)

Je ne pense pas être parano, j'ai été constamment l'objet de moqueries et je voulais juste pointer le fait que parmi ces gens (dont vous ne faites pas partie)
personne n'est prêt à se bouger afin de discuter sérieusement des différences entre la biochimie de la phenylhydrazine et celle de la monomethylhydrazine

franz a écrit :
ce qui m'intéresse vraiment c'est d'avoir l'explication de la différence précise dans l'effet et les doses entre:

- la phenylhydrazine (ou HMPH) contenue dans les agaricales et même le lentin du chêne (cultivé et abondamment vendu sur les marchés)
- et la monomethylhydrazine] (ou MMH) qui provoque le syndrome gyromitrien
. . . .

Ce coup ci , c'est pas moi qu'a dit Pas de déprime Franz , tu me manqurais trop

franz a écrit :
Le champignon de Paris (Agaricus bisporus) contient une quantité relativement importante d’agaritine, environ 1 gr/kg de produit frais.

. . . .

A noter également que tous les champignons sauvages du type agaricales dont les lépiotes, le rosé des prés, … ont les mêmes propriétés nocives.

Bien
Alors les champignons ci-dessous sont des amanites et font donc partie de la classe des AGARICALES :
aussi je voudrais savoir COMBIEN d'agaritine ils contiennent !

Puis-je les consommer en grande quantité sans danger crus ou bien vaut-il mieux les cuire ?

C'est bien gentil tous ces petits coeurs, mais cela ne nous dit pas combien d'agartitine contient la fameuse 'Amanite des César' et si on peut sans crainte
- la manger crue en grande quantité
- et ce sur une période prolongée