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Bonjour à tous,

En ce qui concerne le sud, et plus particulièrement le massif de l'Aigoual, ma dernière très grande année en cèpes fut 2012.

Ci joint photos :




Pour cette année, tout semble décalé d'un bon mois, en tout cas, gros déficit de pluie, et s'il sort quelques cèpes ce sera bref et tard...

Reste les girolles, plus bas, dans les chênes verts.
Ci-joint photo de 2013


En attendant, on regarde les photos pour se rappeler à quoi ressemble un champignon...

Hervé92 a écrit :

cytruj a écrit :
Mais quasi toute mes années passé c'était un max de cèpes, sauf en 2014 où c'était pas terrible.

Effectivement, je pense que l'on a été gâté sur la dernière décennie avec de très bonnes années et peu d'années mauvaises. Du coup, il est possible que cette année nous paraisse bien fade, au moins au Nord de la Loire.

A suivre

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai pratiquement toujours eu de bonnes années à Cèpes, sauf peut-être 2003 (trop sec) et 2000 (trop d'eau à l'été).
Je ne suis pas trop inquiet pour les cèpes cette année, nous avons eu notre dose de sécheresse et de chaleur, nous n'avons plus qu'à attendre la pluie, et même s'il ne pleut que dans un mois ou plus, on peut toujours avoir de belles pousses tardivement (en 2002, très belle pousse fin octobre/début novembre, en 2012 très belle pousse en novembre).
Mon bois est tellement bon qu'il donne chaque année au moins une fois en quantité, il faut juste qu'il pleuve........
Paradoxalement, les années sèches sont de bonnes années, car sécheresse et chaleur sont nécessaire pour le cèpe, il faut juste qu'il pleuve en quantité (au moins 15/20mm) pour lancer le truc, et surtout pas trop d'eau ensuite sinon la pousse est stoppée.

En revanche, vu que la situation météo semble bloquée jusqu'au 15 ou 20 octobre au bas mot, c'est mort pour les trompettes.

Bonsoir
Pour les cèpes dans le sud du massif central la saison 2014 a été exceptionnelle
Pour la garrigues je ne me rappelle pas de mauvaises années 2015 a été exceptionnelle les voisins commencés avoir le compte de girolles des chênes verts
Pour 2016 le printemps n'a pas été trop mauvais même s'il n'a pas été exceptionnel
L'été la vague du 17 et 20 aout a laissé espérer un bon début de saison mais le vent du nord et le grand soleil a tout sécher depuis pas mal de temps le baromètre est au plus haut et la pluie n'est pas pour nous
Il faut se rappeler que des fois nous sommes allés et ce fut 2 fois mon cas ramasser un 31 décembre pour déguster un 1 de l'an

Ouais, bin ya 3 jours j'ai encore trouvé un tas de clytocibes nébuleux, mais depuis hier tout est sous 50cm de neige. Bon, le ski c'est pas plus mal non plus...

En ce moment, vu la pluie et la chute es températures dans le SO, je suis du même avis que maître Cristau. Il n'est pas impossible que les edulis pointent leurs nez en montagne.

Effectivement, au moins au-dessus de 1600 mètres quelques apparitions me semblent possibles, cher Don Benvenuto, j'avais déjà trouvé quelques bouchons d'edulis après pareil déluge froid début juillet il y a quelques années.

Amitiés

Bilan des courses. A part dans ton jardin Maître Cristau, et dans certaines régions privilégiées de l'Est , les edulis se font timides en montagne cette année même en septembre. En Béarn, on verra bien la suite, car si les cumuls de pluie depuis la semaine dernière deviennent indécents, le froid s'invite.

Cela fait déjà plusieurs semaines que les édulis ont fait leur apparition, en soule notamment, et sur la massif d' iraty ( côté espagnol) avec des quantités très importantes pour certains secteurs. Ces derniers jours, point d' edulis (ma dernière prospection remonte à samedi) .Par contre, les giroles s' en donnent à cœur joie!

La météo fongique est en berne ! Pourtant, vu la douceur actuelle dans le Sud Ouest, les chanterelles n'ont certainement pas dit leur dernier mot sur le littoral !

DonBenvenuto a écrit :La météo fongique est en berne ! Pourtant, vu la douceur actuelle dans le Sud Ouest, les chanterelles n'ont certainement pas dit leur dernier mot sur le littoral !

oui et même sur le nord ouest

https://www.sudouest.fr/2018/08/24/lot- ... 6-3683.php

Il suffit de regarder les cumuls du 9 août, je vous laisse regarder où est Duras (47). Ca a dû bien pousser en Dordogne également



A+

Après un printemps et un été très sec, le désert mycologique risque de se prolonger au vu des modèles qui sont branchés sur de l'anticyclonique à gogo pour septembre.
Pourtant, il suffirait d'une trentaine de millimètre (peut-être 40 vu l'état de sécheresse absolu des sols) pour faire un carton côté cèpe... Le cèpe apprécie lorsque les printemps et surtout les étés sont chauds et secs et qu'une bonne pluie arrive dessus. Et cette année nous sommes servis!

Sauf cas localisés ou régions "naturellement humides" comme les massifs montagneux, le sud-ouest ou la Normandie, mes vadrouilles estivales m'ont conduit dans des régions où c'est bien sec (en Charente-Maritime, dans le Vaucluse, en région centre, en Bourgogne, Jura...). Le Nord-Est bat des records et chez moi dans la Meuse, il n'y a pas eu de pluies significatives depuis le 2 avril (!!) exceptés une journée de pluie à une dizaine de millimètres début juin, et un peu avant la mi-août. Jamais nous n'avons connu un été avec aussi peu d'orages (2 ou 3 averses orageuses peut-être, et un gros orage dévastateur qui nous frôle en août).
Nous avons dépassé 7 fois les 35° cet été (maxi 38,7° le 07/08), 34 jours au delà de 30° pour le moment, il faisait déjà 29,2° le 20 avril...
Cette année j'ai cultivé du melon charentais en pleine terre avec semis direct de graines comme des haricots... Avec un bon arrosage quotidien, la récolte fut excellente. D'habitude, il faut semer en godet pour les réussir. Et bien depuis quelques années, 2 étés sur 3 cela donne sans problèmes. Comme il n'a pas fait froid cet hiver, mes amandiers ont fleuri... le 9 janvier! Le bananier du voisin a fleuri en juillet et des régimes se forment. Certains arbres, comme les merisiers, sont en train de crever... Et la récurrence de ces périodes très sèches et chaudes risquent de mettre en péril nos paysages, ceux que nous connaissons actuellement (encore faut-il que la tendance au réchauffement se confirme sur plusieurs décennies, nous en sommes loin).

Les oliviers en Bourgogne et en Lorraine, on l'entends souvent, cela viendra peut-être plus vite que prévu...

Gardons espoir pour les champis, il suffit de quelques belles averses et d'un changement de temps pour faire un bel automne. Mon oncle disait encore hier que l'automne 1976 qui avait été très pluvieux après un été assez chaud et sec avait été exceptionnel pour les champignons.

Pour l'instant, pas de changement de temps en vue sur les modèles... Mais nous ne sommes que fin août!

C'est très sec aussi dans le Sud-ouest depuis quelques années!

Cela sent pas bon tout ça?
On se redit les mêmes choses d'année en année, de printemps en automne...

Il n'y a toujours pas de porte de sortie à cette crasse anticyclonique, nous allons donc terminer le huitième mois d’affilée avec un déficit pluviométrique, et il sera très lourd en septembre car il n'a pas plu. Les quelques frémissements possible à fin septembre au passage d'une "peut-être" "et éventuelle" goutte froide laisseront au mieux une dizaine de millimètres, bien insuffisant pour réveiller des bois secs et archi secs..

Rarement un été aura été si long, il fait tout de même chaud depuis tout début avril !! ET surtout ce n'est pas fini...
Rarement nous aurons eu si peu d'orages pendant un été, d'ailleurs si il y a bien eu quelques averses orageuses éparses, il n'y a pas eu de véritables orages comme le Nord-Est en connaît habituellement entre mai et septembre.

La sécheresse est une nouvelle fois lourde, exceptionnelle (comme chaque année), elle transforme nos paysages, nos habitudes. Probablement qu'une nouvelle fois encore il faudra attendre l'hiver pour voir arriver des quantités énormes de pluies sur quelques semaines, quelques mois, avec à la clé un hiver sans froid....

Chaque année, nous en avons la confirmation lente... Depuis 15/20 ans, notre climat a radicalement changé. L'exceptionnel devient la norme!!!

Désormais, chaque année dans la Meuse, les températures dépassent les 30° sur 30 à 40 jours minimum, et les 35° sont dépassés au moins 5 fois dans l'année. Avec des températures maximales moyennes égales à celles de la Provence, voir supérieures.
Désormais les printemps sont systématiquement sec.
Désormais les hivers sont trés majoritairement anormalement doux, souvent humides.
Désormais, nous atteignons ou dépassons les 2 000 heures d'ensoleillement une année sur deux... Avec des mois d'été où l'ensoleillement est similaire ou parfois même supérieur à la Provence.

Excellentes observations Gab!