Le jeudi 27 avril, nous quittons Arguedas et nous dirigeons plus au Nord à El Paso, autre lieu d'entrée du Désert des Bardenas. C'est aussi et surtout le passage emprunté par les bergers pour la transhumance des brebis venant passer l'hiver dans les Bardenas (de fin septembre à avril).
Cette magnifique statue symbolise ce point d'entrée et rend également hommage aux bergers.
Le but de cette randonnée est de monter sur le sommet du Cornialto où, d'après le topo, le panorama est magnifique. La randonnée n'est pas balisée et est composée à 50 % de piste et 50 % hors sentier. Là, nous sommes sur la piste, c'est donc très facile, ce qui nous permet de profiter pleinement du paysage...
Secrètement, j'espérais avoir cette chance et je l'ai eue ! Il reste au moins un berger et son troupeau dans les Bardenas !
Où que l'on soit, il y a toujours un Bruant proyer à photographier...
Rapidement, nous arrivons au pied du Cornialto...
Le topo est très vague et à vue d'œil impossible de savoir par où passer (randonnée non tracée et non cairnée). Nous lisons et relisons le topo, pesons le pour et le contre et nous décidons d'accéder au sommet par la droite...
La montée est relativement raide...
Jean-Pierre a un peu de mal...
Maintenant, c'est plus "humain"...
Nous voici enfin au sommet où nous prenons le temps d'admirer le panorama...
Nous voyons le troupeau de montons depuis là-haut...
Les Vautours fauves nous survolent...
Au loin, nous apercevons les sommets pyrénéens enneigés...
J'improvise une petite "chasse" aux papillons (Machaon et Flambé)...
Après le déjeuner, nous amorçons la deuxième partie du parcours qui ne commence pas par une descente. Nous longeons le plateau sur lequel nous nous trouvons. Il n'y a pas de chemin, il faut longer les champs. Certains sont cultivés (il faut donc faire attention à ne pas piétiner les cultures), d'autres ne sont pas cultivés. La progression est pénible sur cette terre meuble et parsemée de pierres. De plus, il fait vraiment très chaud. Nous avons bien fait de laisser Nooki au camping-car, il aurait souffert dans cette fournaise.
La beauté du paysage nous fait oublier la pénibilité de la marche...
Comme le topo est imprécis, nous cherchons un peu l'endroit il faut descendre pour rejoindre la piste. Nous nous décidons à passer au milieu de la végétation assez dense où nous arrivons à nous frayer un passage...
Lui, on ne le présente plus !
Nous longeons encore quelques champs...
Et nous regagnons enfin la piste !
Nous sommes surveillés !
Et nous sommes ravis de revoir la statue du Pastor Bardenero nous indiquant que la randonnée est presque terminée car nous sommes épuisés par la progression dans la terre meuble et la chaleur accablante !
Nous faisons une petite pause au camping car avant de reprendre la route. Un Cochevis huppé m'interpelle et me pousse à sortir à nouveau dehors pour une séance photos !
Nous retournons à Santacara où nous avions passé la première nuit à notre arrivée.