tachenon.com

Merci Dddudu,
Donc si Clowez l'a écrit, on va dire que c'est possible même si c'est vraiment rare...
Je connais des sylves d'altitude dans les Pyrénées ainsi que des plaines d'altitude avec entre autres sorbiers des oiseleurs, pins à crochets, sapins blancs, dryades à huit pétales, après t'avoir lu je trépigne que la neige fonde.
Pour le reste, le cas du hêtre, du charme et du boulot me semble très intéressants, ces arbres n'étant que rarement des hôtes de forêts de berge, ou alors en bordure en montagne par exemple, cela signifierait qu'on pourrait trouver des morilles dans certains coins où on cueille les cèpes à la saison. Il faut comprendre mon intérêt car étant des plaines du sud-ouest, on trouve rarement des morilles dans les bois en dehors des ripisylves. J'aimerais bien voir en photo quel genre de morilles on peut trouver sous les hêtres et les boulots si quelqu'un en a déjà trouvé.
En tout cas, merci de ta réponse et de cette belle mise en train.
Cristau

Apperement les zones ou l on cueille les cèpes et morilles sont réserver à la zone montagnarde sous épicéa, en plaine je pense que cela doit être plus rare.

merci Dddudu, pour ce travail , heureusement que tu es là, c'est intéressant et passionnant , toute cette documentation
c'est beaucoup de travail, tu mérites une médaille d'or de la gentillesse, merci dudu

Donc il faut lever les z'yeux avant de les baisser
merci pour ces infos précieuses

La suite

CristaudeHauguernes a écrit :Merci Dddudu,
Donc si Clowez l'a écrit, on va dire que c'est possible même si c'est vraiment rare...
Je connais des sylves d'altitude dans les Pyrénées ainsi que des plaines d'altitude avec entre autres sorbiers des oiseleurs, pins à crochets, sapins blancs, dryades à huit pétales, après t'avoir lu je trépigne que la neige fonde.
Pour le reste, le cas du hêtre, du charme et du boulot me semble très intéressants, ces arbres n'étant que rarement des hôtes de forêts de berge, ou alors en bordure en montagne par exemple, cela signifierait qu'on pourrait trouver des morilles dans certains coins où on cueille les cèpes à la saison. Il faut comprendre mon intérêt car étant des plaines du sud-ouest, on trouve rarement des morilles dans les bois en dehors des ripisylves. J'aimerais bien voir en photo quel genre de morilles on peut trouver sous les hêtres et les boulots si quelqu'un en a déjà trouvé.
En tout cas, merci de ta réponse et de cette belle mise en train.
Cristau

C'est vrai que c'est souvent du" boulot" pour trouver de nouvelles places à morilles. Moi qui pensais que Bernard Pivot se cachait derrière ce pseudo...

Voici la suite que nous a concocté notre ami Dddudu

Merci caro la c était d après Boudier car Clowez à tout remanié,

Otez moi d'un doute, "morchella distans", c'est bien de notre ami anciennement appelé morillon dont on parle ? Parce que sur la planche, il me semble que la base de la mitre adhère très bas au pied...

Cristau

Salut
Non la morchella distans était classé dans les morilles distantes c est à dire les conica maintenant
Le morillon à le chapeau rattaché par le milieu au stipe
Là on voir bien qu il est rattaché par sa base.


La on voit bien c est un morillon var. Fusca on croirait à une conique avant de le retourner

Merci d'avoir précisé pour le morillon car la planche représentant morchella distans était assez troublante, la seule différence nette que j'y voyais était le rattachement de la base de la mitre sur le stipe et éventuellement un plus grand nombre d'alvéoles (sur ce point on note en fait d'énormes différences entre spécimens de morillons sur le terrain, certains en présentant très peu, d'autres en plus grand nombre et pouvant alors de loin être pris pour des morilles)...

Cristau

Intéressant tes relevée climatique sur ton blog.
Si les tendances prévisionnel sont bonne cela pourrait être une bonne année, j ai analyser que la fonte des neige y est très bonne aussi et surtout si elle fond et que ça reneige et ainsi de suite.

Bonsoir Dddudu,
Bien que manquant de recul en ce qui concerne les morilles, j'ai noté aussi que les fins d'hivers avec chutes de neige itérative, idem en mars et avril, semblaient favoriser des pousses vigoureuses et abondantes, parfois en longueur. C'est bien du côté de ce champignon que les éventuels "bienfaits" de cette neige qui fascine et interroge seraient à rechercher, de mon point de vue. Pour les cèpes, aucune tendance ne se dégage sur 30 ans = rien ne démontre que les cèpes poussent plus après un hiver (très) neigeux... Quant aux girolles, j'ai retrouvé il y a quelques jours une publication de résultats de recherches datant d'une dizaine d'années, dans laquelle il est écrit que l'azote serait un des principaux responsables de sa disparition. Or si on admet que la neige en contient beaucoup...
Cristau

Moi aussi peut de recul sur la morille mais j ai beaucoup de connaissance qui eu en ont et je me documente beaucoup. Et comme beaucoup de monde savent que je suis passionné des moment des infos m arrive et le forum aussi
Pour le cèpe idem que toi mais sembleraient que les printemps humide serait favorable au développement de son stock de mycelium après d autres facteur comme le choc thermique et hydrique suivant les espèces
Pour la girolles j aimerais bien le lire.
Mais vu l hiver doux et sans neige l année passé cela fut bénéfique à une excellente année à girolles donc l idée d azote est pas anodin je pense.

Effectivement la saison exceptionnelle des girolles en 2014 correspond à un hiver très doux et surtout sans neige... Ce n'est peut-être pas un pur hasard, encore qu'il faudrait le démontrer. J'ai relu hier un article de l'excellente revue défunte "spécial champignons magazines" datant d'une dizaine d'années et portant sur la raréfaction des girolles... Dans lequel les méfaits de l'azote et aussi des acides sulfurés sont tenus pour responsables.

Cristau