* Après avoir débattu de l’usage du nom de morilles pour des champignons croissant en automne,
il y en fait 2 « fausses morilles »
- il y a donc le sparassis crépu (sparassis crispa) qui se fait aussi appeler "morille des pins".
- mais il y a aussi l'helvelle crépue
(helvella crispa) à laquelle on attribue parfois le nom de "morille d'automne"
http://sauvagement-bon.blogspot.fr/2013 ... repas.html
A l'instar de champignons comme les gyromitres, les helvelles crépues ont longtemps été réputées comestibles (une fois cuites), mais elles sont désormais majoritairement considérées comme toxique par beaucoup d'auteurs, suite à des études plus poussées
* Puis débattu de la fraîcheur des champignons vendus dans les magasins et essayé d’attribuer un nom un peu plus parlant
(chanterelle lumineuse) à la C. lutescens en la distinguant clairement de la C. tubaeformis
* Je profite de cette discussion sur les noms commerciaux des champignons utilisés dans les magasins pour ajouter un paragraphe au sujet de
la dénomination « cèpe »
Citation:
La pratique montre qu’au niveau des acteurs de la filière cèpe - du ramassage à la commercialisation- le cèpe de Bordeaux est utilisé au sens le plus large du terme et les 4 espèces de base sont indifféremment mélangées quand elles ne sont pas purement et simplement confondues en dehors de toute considération gustative ou organoleptique.
Toutefois ce constat, pourrait être considéré comme anodin si le terme « Cèpe » n’avait pas reçu une acception légale (décision n°64, Journal officiel de 21 Novembre 1971) qui limite son utilisation commerciale à 2 espèces simplement: Boletus edulis (Cèpes de Bordeaux) et Boletus aereus (Cèpe bronzé ou tête noire ou Cèpe tête de nègre)
Cette définition légale beaucoup trop restrictive poserait problème, si dans la pratique elle était appliquée à la lettre en éliminant des circuits de commercialisation 2 espèces majeures et de qualité reconnue aux sein des cèpes:
Boletus aestivalis (Cèpe d’été) et Boletus pinophilus (Cèpe acajou des pins de montagne), ce dernier représentant une part de marché importante en provenance des grands berceaux de production des régions montagneuses
Qu'on se le dise:
Boletus aestivalis n'est (légalement parlant) pas un cèpe !