Magnifique adulte !
Superbe prise thieum !
Cette espèce est connu pour ses cas d'overshooting (dépassement vers le nord de son aire habituelle de nidification) ! Elle s'est reproduite en Vendée en 1992. En erratisme postnuptial, l'espèce a pu être observée en Charente-Maritime, Maine-et-Loire, Pas-de-calais...
Dans le bassin de l'Adour, seulement 11 observations entre 1980 et 2005 !
Source :
Casseur d'os, Vol.7
Reproduction et dynamique des populations
Le Coucou geai est une espèce parasite, mais à la différence du Coucou gris, une seule espèce-hôte est ciblée : la Pie bavarde. Il est extrêmement rare que d’autres espèces soient parasitées (Corneille noire Corvus corone, Geai des chênes Garrulus glandarius, Choucas des tours Corvus monedula). Le choix de l’habitat dépend donc de la présence et de la densité des nids de pies que les femelles vont choisir pour y pondre leurs œufs.
Après l’accouplement (au sol notamment), sans qu’on sache si l’espèce est monogame ou non, la femelle choisit un nid de pie avec une ponte incomplète si possible. Aidée par le mâle qui détourne l’attention du couple, elle y dépose, entre avril et juin, un œuf presque identique à ceux de la pie. Généralement les œufs déjà présents dans le nid ne sont pas prédatés.
L’effectif français reste à préciser, mais il est estimé à 300-600 couples. Le Coucou geai est considéré comme menacé en raison de ce faible effectif (catégorie « rare »).
L’espèce était considérée comme accidentelle au XIXe siècle. MAYAUD signalait une reproduction dans l’Hérault en 1885. Il faut attendre 1924 pour qu’un deuxième cas soit prouvé, en Crau. L’installation régulière en France ne se fait qu’à partir des années 1940 : 1943, Hérault et Tarn ; 1945, Tarn à nouveau ; 1947, Aude (où l’espèce est ensuite régulière) et Crau ; 1950, Var ; 1952, Bouches-du-Rhône ; 1957, Vaucluse ; 1962, Camargue.....
Sources : Cahiers d’Habitat « Oiseaux » - MEEDDAT- MNHN – Fiche projet
Encore bravo !