Hier, j'étais occupée à terminer mon compte-rendu et je n'ai pas pris le temps de répondre plus longuement, ni de raconter ma "chasse" au Martin...
Alors, tout d'abord, un grand merci à tous pour vos compliments envers la photo de mon premier Martin !
Seb, tes moches ne sont pas moches et moi aussi j'aime beaucoup le Rougequeue avec son sureau dans le bec (il fallait la réussir celle-là) !

Et puis je vais faire un classement moi aussi : Rougequeue, Chevalier et Martinets (ces derniers sont difficiles à photographier, tu as réalisé un exploit)...
Thieum, j'aime beaucoup cette dernière série et en particulier celle de l'aigrette qui se gratte la tête...

La Martine... Je ne t'égalerai jamais... Et c'est tant mieux ! Mais je vais m'obstiner pour progresser !
DonBenvenuto, ta photo des pélicans en vol est superbe !
thieum a écrit :
Gentiane je suis content pour toi, et ta photo est fort jolie.
Maintenant tu connais un de ses perchoirs.
Généralement ils y sont fidèles, à la branche près, et même à un emplacement précis sur cette branche.
Tu vas pouvoir réitérer cette rencontre. 
Si tu le dis... Je te crois et j'espère que je vais pouvoir réussir une photo un peu meilleure la prochaine fois !
DonBenvenuto a écrit :
@Gentiane : Ta photo traduit exactement l'instant de la rencontre ! Et il faut à ce moment là avoir le réflexe d'appuyer sur le déclencheur avant que le kingfisher ne reparte telle une flèche bleue .
C'est comme cela que je les appelle aussi : les petites flèches bleues et aussi les petites fusées !
Sans plus tarder : ma "chasse" au Martin...
Comme tous les mercredis après-midi : séance de kiné pour ma fille. Maintenant les séances durent 1 h (au lieu de 30 minutes l'an dernier : il y a une deuxième pathologie à traiter). Chouette ! 2 fois plus de temps pour aller traîner au bord du Cher pendant ce temps là ! Même si après c'est un peu plus la course pour tout caser dans l'emploi du temps hyper-serré, cela fait toujours un bon bol d'air au milieu de la semaine : il faut bien faire contre mauvaise fortune bon cœur !
Mercredi 7 septembre, c'était donc le retour chez le Kiné et surtout au bord du Cher après 2 mois d'absence. Je ne vous dis pas l'impatience d'aller me balader, avec cette idée en tête : trouver le Martin pêcheur que je n'avais croisé qu'une fois un jour de pluie et dans une zone très fréquentée mais déserte ce jour-là à cause de la pluie. Il fallait donc que j'aille le trouver ailleurs : là où c'était plus calme. Je commence la balade habituelle : du côté où passe la piste cyclable de la Loire à vélo. Et là miracle ! je vois une petite flèche bleue passer au ras de l'eau et se poser dans la végétation d'un petit îlot complètement inaccessible et l'oiseau complètement invisible ! Mais au moins, je l'ai vu : il est là ! Je continue mon chemin. Pour les autres espèces, je suis un peu déçue, il n'y a pas grand chose. A croire que les oiseaux ne sont pas revenus de vacances.
Deuxième miracle : sur la rive opposée un autre flèche bleue toujours en rase-motte qui se pose sur la branche basse d'un arbre ! Ni une, ni deux : demi-tour, je traverse le pont et me voici de l'autre côté ! Je me dirige vers l'arbre en question. Evidemment, mon oiseau a disparu ! Mais j'ai encore un peu de temps et j'attends son retour. Pas longtemps... En voici 2 autres qui passent devant moi en faisant comme une course-poursuite ! Et ils repassent ! Après, je ne les revois plus et c'est l'heure d'aller récupérer ma fille.
Dimanche 11 septembre... De retour de notre randonnée dominicale avec Jean-Pierre, comme il n'est pas tard, je lui propose d'aller au bord du Cher pour qu'on essaie de voir les Martins-pêcheurs. Je lui ai raconté ma rencontre de mercredi et il est fort intéressé. Nous allons directement sur l'autre rive. D'abord l'endroit où j'ai vu mes Martins le mercredi. Ils ne sont pas au rendez-vous. Nous décidons de poursuivre l'exploration et continuons le chemin qui longe ce côté du Cher, nous arrêtant de temps en temps plus près de l'eau dans l'espoir de les apercevoir. Après une énième pause, nous en voyons un passer, tel une petite fusée. Et puis au-dessus de l'eau, mais presque sur la rive opposé (donc assez loin), un autre qui fait du surplace et d'un seul coup plonge ! Après avoir attendu encore un peu deux autres qui semblent se pourchasser passent devant nous. Mais il est l'heure de rentrer et après avoir fait une halte sur le promontoire presque au centre du village, ce qui nous permettra, d'en voir encore un autre, nous regagnons la voiture.
Mercredi 14 septembre... Jamais l'heure du kiné n'aura été attendue avec autant d'impatience ! Je décide d'aller directement du côté opposé à la piste cyclable. Un premier arrêt auprès de l'arbre où je l'avais vu se poser la semaine précédente. J'attends un peu, mais rien ! Je pousse la balade un peu plus loin. Dimanche, j'avais repéré un coin tout près de l'eau avec 2 branches d'arbre mort qui dépassaient au-dessus de l'eau, mais je n'y étais pas allé car il y avait un pêcheur et je ne voulais pas le déranger. Là, il n'y a personne. Je m'approche et m'installe entre les deux branches (assez éloignées). Si me m'assois, je suis trop petite et la végétation me cache la vue (je ne vois plus les branches), si je reste debout, je suis visible, mais je vois mieux. Je décide donc de rester debout. J'attends un peu. Alors que je commence à me demander si je fais bien d'attendre là, en voilà un qui passe et se dirige dans la végétation sur la berge un plus loin sur ma droite. J'attends encore : dès fois qu'il repasserait dans l'autre sens... A moins qu'il soit posé et il ne repassera pas... J'hésite et puis comme il ne repasse pas je remonte sur le chemin et me dirige vers où je pense qu'il s'est posé. A peine ai-je fais quelques pas sur le chemin que, je n'en crois pas mes yeux, ils sont deux ! Enfin je crois parce que je vois 2 petites tâches bleues dans cette sorte de buisson. J'hésite : tenter la photo de si loin ? M'approcher au risque de les voir s'envoler et me priver d'une photo ? Je tente deux ou trois pas. Ils ne bougent pas. Je tente donc la photo en zoomant à fond (celle que j'ai publiée) et puis une autre (l'autre Martin qui était à sa droite), mais celle-ci est ratée : l'oiseau était certainement penché en avant : on voit son dos mais pas sa tête. Je tente encore quelques pas, mais ils s'envolent ! Il ne faut pas rêver quand même : ils n'allaient pas attendre que je vienne les caresser aussi ! Je me rapproche et j'attends encore un peu (dès fois qu'ils reviendraient). Je regarde et je re-regarde la seule photo que j'ai réussie ! Je suis contente ! Peut-être qu'ils se sont posés quelque part. Demi-tour sur le chemin, tout en scrutant le bord de l'eau. Un coup d’œil sur l'heure (j'ai encore le temps) et re-demi-tour... Incroyable ! il y en a un qui est perché sur l'une des branches au bord du Cher (là où je m'étais arrêtée tout l'heure). Il est un peu loin, mais je vise quand même... Il s'envole alors que j'allais appuyer sur le déclencheur ! Dommage ! Mais je repars avec une photo quand même... Et vivement mercredi prochain !
