Vendredi 21 juillet
Nous nous réveillons à 5 h 30 après une bonne nuit de sommeil. Après nous être habillés, nous démontons la tente et rangeons nos affaires avant d'aller au refuge pour prendre le petit-déjeuner. Nous avons droit à un jus d'orange en brique, thé pour moi et café pour Jean-Pierre, pain, beurre, confiture et sachet contenant 3 petits-beurre que j'emporte avec moi. Jean-Pierre ayant eu des crampes la veille, je lui donne une gélule de magnésium. J'ai commencé une cure à 2 gélules par jour (1 le matin et 1 le soir) début juin. Je me contenterai donc d'une gélule par jour pour lui éviter d'avoir de nouvelles crampes (il n'a pas pensé à faire de cure ni à en acheter avant de partir). Nous allons nous laver les dents, remplissons les poches à eau et démarrons notre journée de randonnée.
Au départ, la montée est plutôt cool, puis ce sont des éboulis. Entre les balises rouges et blanches du GR et les cairns, nous ne risquons pas de nous perdre... et pourtant ! Parfois, il y a plusieurs sentiers, ce qui prête à confusion et parfois nous nous trompons. Heureusement, nous nous apercevons vite de nos erreurs quand nous ne voyons plus les balises du GR20.
Ici, de belles dalles rocheuses nous donnent des envies de grimpe...
Au passage, j'admire les Taffoni...
Au fur et à mesure que nous nous élevons, la vue se dégage...
Après la Bocca (col) di Pisciaghja, les montées et descentes s'enchaînent...
Comme je l'ai indiqué plus haut, un sentier nous induit en erreur et nous nous trompons (nous ne serons pas les seuls)... En fait, nous avons suivi Cathy et Mireille, 2 Corses avec lesquelles nous ferons plus ample connaissance plus tard. Elles ont parcouru le GR20 plusieurs fois déjà. Là, elle le font jusqu'à Vizzovona en compagnie de Corinne, une amie qui habite dans le Tarn. Nous nous apercevons de notre erreur et faisons demi-tour, mais le pied de Jean-Pierre glisse, il tombe en avant, ses lunettes amortissent le choc et l'un des verres a un éclat ! Jean-Pierre s'en sortira avec 2 jolis bleus (1 au dessus de la pommette et l'autre sur l'arcade : là ou la lunette a tapé). Nous arrivons à la bifurcation que nous avions ratée et là Jean-Pierre glisse à nouveau. Je décide qu'il est grand temps de faire la pause déjeuner (cela tombe bien : il est presque midi). Nous la ferons en compagnie de Chocards à bec jaune (avec le même menu que la veille)...
Reposés et restaurés, nous reprendrons notre chemin environ une heure plus tard.
Quelques œillets blancs égayent la montée...
Une petite descente...
et puis cela remonte jusqu'à la Bocca d'Avartoli...
C'est ensuite un enchaînement de montées et descentes dans les éboulis avant d'arriver à la Bocca di l'Innominata...
Nous arrivons au refuge de Carrozzu aux alentours de 15 heures. Le temps s'est un peu couvert. Inscription, commande du dîner et du petit-déjeuner du lendemain que nous réglons (19 et 8 euros), puis installation du bivouac, douche, lessive que nous mettons à sécher sur l'arbre à linge...
Jean-Pierre nous offre un rafraîchissement : Pietra pour lui et eau + sirop au citron pour moi.
Nous dînons à 18 heures en compagnie d'Anne et Amélie : 2 jeunes femmes qui ont commencé le GR20 hier comme nous. Le dîner est composé d'une soupe de lentilles au curry, de pâtes à la sauce tomate (toujours pas de viande) et d'une part de gâteau en dessert. Nous avons le choix entre le gâteau à la châtaigne ou celui au chocolat : nous prenons une part de chaque et faisons moitié - moitié !
Après s'être lavés les dents, nous nous couchons à 19 h 15 et ne tardons pas à nous endormir !
Bilan de la journée : 843 m de dénivelé et 9,520 km.
Quand je m' y suis rendu, mon fils aîné n'avait que deux ans, et ma femme attendait le second, ce qui fait que nous n'avons pas pu faire de telles ballades. A voir tes photos, je me rend compte que j'ai loupé quelque chose.